Défi: Transport en commun

01- Wendy

02 - Muriel

03 - Guy

04 - Annette

05- Marie-Jo

06 - Rita

07 - Philippe

08 - Dominique

09 - Bernard

10 - Yvon

11 - Mathieu

12 - Patrick

13 - René

14 - Ahmed

15 - Nadira

16 - Pascal

17 - Gilles

 

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Qu'attend-on d'une photo ? A mon avis, qu'elle donne envie d'entrer dans ce qu'elle montre, soit parce qu'elle est jolie, soit parce qu'elle est tendre, soit parce qu'elle nous rappelle des moments d’intensité sentimentale, soit parce qu'elle nous interroge ou nous déstabilise. Si elle n'est que descriptive, je pense que le photographe a raté son but. C'est pourquoi je ne garde dans un premier tri que les photos 5-8-11-12 et 17. Toutes les autres ne font que montrer une scène sans émotion, peut-être un peu de nostalgie dans la 1 et de surprise dans la 2.
Dans la 5, j'apprécie le cadrage, l'ambiance, le contraste et je ressens immédiatement cette ambiance si particulière du calme avant la cohue. La vie est en train de se mettre en place. Il est cinq heures, Lisbonne s’éveille...
Dans la 8, la composition, avec cet entrecroisement de lignes fuyantes verticales et la courbe du premier plan, invite au voyage infini, loin des tags hideux qui défigurent nos villes comme sur les murs de droite. Mais où me mènera le parcours ? Sautez dans le train de gauche et vous saurez !!!
J'aime beaucoup le conflit graphique de la n°11. Qui l'emportera entre l'horizontale sur laquelle se tient le photographe, l'autre horizontale du plafond qui nous invite à nous jeter dans l'aventure promise par ces deux lignes parallèles, la verticale rassurante des piliers de la gare, l'oblique des escaliers qui semble s'opposer à notre envie d'évasion ou bien encore la rondeur rassurante de la motrice qui nous permettra d'écarter les dangers à venir en les repoussant de son museau puissant ? Sans vouloir évoquer le moindre commentaire freudien...
Je n'avais pas sélectionné la 12 en miniature, je n'avais pas vu les volutes géométriques qui la rendent sympathique. Réussir à créer de la beauté en utilisant le profil d'un Airbus A 400M, plutôt destiné à acheminer des armes en territoire hostile, est une performance que je salue.
Vient enfin le cas de la 17 et de cet appel au rêve infini. Mais où prend-on ce tramway qui conduit au Pays des licornes ? Un rêveur comme moi, toujours un peu dans la Lune, ne peut que courir pour sauter dans ce tramway et se laisser emporter par son imagination. La haie d'honneur des bouddhas de Jaume Pensa nous entraine sur la voie de la sagesse et du septualogue, qualités dont notre planète aurait bien besoin...
S'il n'en faut que trois, je garde les 8, 11 et 17.
Et s'il n'en faut vraiment qu'une, je choisis la 8.

Anonyme a dit…

Une photo : "elle EST jolie" .. "elle EST tendre" .. elle EST ou FAIT ceci ou cela ...
Et si c'était plutôt "JE la trouve jolie" .. "JE la trouve tendre" ...etc etc : ce qui n'a rien d'intrinsèque à la photo, mais relève du regard de l'observateur, de sa sensibilité, de ce qu'IL projette de LUI, de l'écho PERSONNEL face à l'image ; le photographe a mis dans sa prise de vue SA propre vision, conception du sujet ; l'observateur fait de même, et là où certains ne vont repérer que du descriptif d'autres auront une perception descriptive augmentée de finesse de ressenti, ou d'esthétique étrangère aux premiers
En conclusion : au-delà de considérations techniques, la VERITE de jugement de valeur d'un sujet artistique n'existe pas , tout relève de la subjectivité du spectateur et de son aptitude à laisser venir en lui tout ce qui peut émaner d'une photo
Alors ... les grandes affirmations pourraient peut-être se teinter d'une certaine modestie ..
signé Annette

Anonyme a dit…

Complètement d'accord avec Annette. Le moment où la photo est prise par le photographe est différent de celui qui l'a regardée. j'attache également de l'importance au delà du ressenti mais la netteté d'une photo, ce qui n'est pas toujours le cas dans cet exercice du défi. N'oublions pas que cet exercice est fait pour nous améliorer et surtout prendre du plaisir. Nous ne sommes pas des professionnels. Rita

Dominique a dit…

Test